I've been reading French rapper Abd al Malik's autobiography Qu'Allah bénisse la France (2004) and find it très passionante. A young outlaw, brilliant in his school, turns to embrace Islam. Some details are so interesting:
Chaque samedi soir, nous nous réunissons en outre à cinq ou six pour étudier, puis veiller ensemble. Ces veillées étaient ponctuées de cours sur la jurisprudence islamique, sur la vie du Prophète Muhammad (PSL) et d'autres sur l'islam en général. Nous lisions encore jusqu'à l'aube le Coran et des hadiths, le tout entrecoupé de prières et de discussions religieuses. Ces débats traditionnels (MUDAKARA) consistaient à se placer dans une situation fictive et à déterminer quelle était l'"attitude islamique" à adopter en pareil cas. Je me souviens m'être torturé l'esprit sur des questions aussi "fondamentales" que de savoir s'il était licite de serrer la main d'une femme pour la saluer, ou encore si le fait de regarder un film au cinéma ou à la télévision était compatible avec l'"interdit de la représentation". J'ai tellement été imprégné par cette atmosphère où la distinction du licite et de l'illicite (HALAL et HARAM) devient obsessionnelle qu'aujourd'hui encore, je dois l'avouer, il m'arrive d'être pris à l'improviste par ce genre de questions légalistes.
May be this kind of weekly veillée we should adopt (with our graduate students) to seriously talk about what is to be done... in art (in general). Such will be our seminar this year!