I didn't realize that the NRF has been around for a century this year. It was founded in 1909 by Gide, taken over by Jacques Rivière (whom Philippe Sollers regards very highly), then at his death in 1925 succeeded by Jean Paulhan. I read this article by Philippe Lançon in Libération:
A sa [Rivière's] mort, en 1925, Jean Paulhan, radical prince de l'esquive et de l'ironie, lui donne le ton et l'avant-gardisme qu'elle conservera jusque dans les années 60.
And then:
Jamais l'opacité elliptique de Paulhan, dressant un mur de liège entre lui et chacun au profit de tous, n'a mieux révélé sa nécéssité. Il ne sortirait de l'ambiguïté qu'aux dépens des autres. C'est en manipulant par omission leurs talents immenses, capricieux, égoïstes, haineux, capables du pire pour exister, qu'il permet à la littérature qu'il aime d'entretenir ses vices et ses vertus. (Libération, Jeudi 19 février 2009)
Ah, Paulhan. The politics of literature is rife around him. But then, no editor can be totally innocent. Often tactics are mandatory for making things interesting and keeping them alive.
My friend Naoko Kasama has just completed her translation of Paulhan's collection of very short proses. I am hoping to see it materialize, under a book form, this year.