Wednesday, August 31, 2005

September

September already! Again this year I dind't have time to reread LIGHT IN AUGUST. There was Maori Expo at AUT downtown, but couldn't afford time to go. I'm working.

Le Clézio's VOYAGES DE L'AUTRE COTÉ finishes in a strong image of our ultimate voyage--that of Death. May be this is inevitable. Near the end there is this admirable paragraph which I quote in its entirety:

La vie existait toujours, mais c'était une autre vie. Ce n'était plus le sursaut des cœurs, les trépidations des pattes, les frémissements des antennes. Ce n'était plus la chaleur fermée sur elle-même, dans l'enveloppe de la peau. C'était au-dehors, toujours au-dehors, comme si toutes les portes et fenêtres avaient été ouvertes. C'était vaste et aérien, filant à travers les dédales des roches, ou bien plongeant la terre comme les coups de la chaleur. Cela ne respirait pas, ou bien c'était un souffle qui parcourait des milliers de kilomètres, en poussant les dunes grises. Cela ne voyait pas, ou alors c'était un regard d'astre, unique et qui ne cillait pas, qui rebondissait sur les facettes du sel. Il n'y avait pas plusieurs corps. Il n'y avait plus qu'une seule peau, rutilante, où affleuraient la pyrite, le fer et l'étain. (301)

Thus we go back to the state of minerals. Materiality prevails.