Sometimes a fragment of a work makes a good enough reading for the day; here is what Sylvie Germain writes in La Pleurante des rues de Prague:
Ce sont ces larmes d'inconsolés qui bruissent dans le grand corps immatériel de la pleurante des rues de Pragues, et ces inconsolés sont aussi bien des vivants que des morts.
Cette pleurante boite sans fin entre deux mondes, celui du visible et celui de l'invisible, celui du présent et celui de passé, celui de la chair et du souffle et celui de la poussière et du silence. Elle louvoie d'un monde à l'autre, --passeuse clandestine de larmes mêlées, celles des disparus et celles des vivants. (39)