I have been interested in Suares, a once-very-popular-writer-with-grand-intelligence who is today all but forgotten. But he is a great stylist! Here is an example from his writing in 1939:
Toute l'histoire du genre humain, dans sa partie la plus noble, se ramène à l'évolution de la brute au saint, de la violence à la justuce et de la politique à la morale. Il est aussi impossible de concevoir l'homme vrai sans morale que la science moins la mathématique. L'Etat immoral de Machiavel est un retour à la bête; il est à la Cité humaine ce que la barbarie scientifique peut être à la science. (Vues sur l'Europe, 17)
And another:
Hitler n'est rien sans l'Allemagne. L'Italie ne serait rien sans Mussolini. Son peuple porte Hitler, et Hitler n'est que l'expression brutale et presque absurde de son peuple. Mussolini porte son peuple, au contraire: l'Italie n'est à présent que ce qu'il est lui-même, et qu'il a voulu qu'elle soit. (77)
This kind of stylistic construction (with a keen sense of balance) is very close to that of Mishima, whose influence I have always denied. But I have to admit that I do feel confortable and consoled reading this kind of essentially aphoristic style.
What surpirsed me was this biographical note written by Robert Parienté in the same book:
André Suarès est né en 1868 à Marseille dans une famille de négociants et d'intellectuels juifs. Très jeune orphelin de mère, il voit son père sombrer dans une interminable agonie. Lycéen aux qualités précoces il obtient à seize ans le premier prix du Concours Général de français; il est alors remarqué par Anatole France, qui lui consacre une chronique dans son feuilleton littéraire du TEMPS. / Reçu troisième à l'Ecole Normale Supérieure, avant même d'avoir passé son baccalauréat, il devient le compagnon de thurne de Romain Rolland. Mais il ne parvient pas à s'adapter à un enseignement qui le rebute et échoue volontairement à l'agrégation.
I am touched. His name was not André but Isaac-Félix until 1900. Another point of misery.